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Le nouveau
volet d'une des séries de jeu de stratégie temps réel les plus connue est sur le
point de sortir. Bon, ce n'est pas pour tout de suite puisque le titre n'est
annoncé que pour la fin de l'année. Cependant, nous avons pu le voir sur l'E3
dans d'excellentes conditions puisque la présentation privée se déroulait dans
une meeting room de Microsoft à l'écart du bruit et de la foule. De plus, le jeu
était projeté sur un écran 16/9ème géant ce qui magnifiait encore un peu plus
les splendides graphismes du jeu. Pour l'anecdote, il faut dire que les
développeurs ont bossé pendant près d'un an juste sur le rendu de l'eau ! Le
soucis du détail est donc énorme. Hormis les graphismes qui ont fait un sacré
bon en avant, un élément essentiel a fait son apparition : le moteur physique.
Cela influe sur le jeu à plusieurs niveaux : tout d'abord pour les dégâts qui
sont désormais localisés sur les bâtiments. En clair, lorsque vous tirez sur une
construction, les dégâts se situeront exactement au point d'impact et le feu
peut se déclencher sur une partie seulement du bâtiment. Une autre des
influences du moteur physique c'est la façon dont les unités réagissent face à
leur environnement. Si un boulet de canon tombe à côté d'un soldat, celui-ci
sera projeté en l'air et retombera au sol de façon réaliste. Mais le plus beau
c'est que l'animation change selon la situation (distance par rapport à l'objet,
intensité du choc...) ce qui fait qu'on n'assiste pas à une simple séquence
répétée à l'infini. Impressionnant !
Côté scénario, le jeu se
déroule juste après Age of Empire 2 : Age of Kings c'est-à-dire à la découverte
et à la conquête du nouveau continent, et plus précisément entre les années 1500
et 1850. 8 civilisations sont jouables : les britanniques, les espagnols, les
portugais, les allemands, les russes, les ottomans, les néerlandais et bien sûr
les français. Chacune a évidemment ses propres caractéristiques, ses bâtiments
et unités propres. Une des grandes nouveautés du jeu c'est la présence d'une
"homecity", une ville située très loin de l'action, en Europe, qui gagne de
l'expérience et monte de niveau en fonction de vos actions (accomplissement de
mission, anéantissement de camps ennemis...). Une fois que vous gagnez un
niveau, vous pourrez choisir l'aspect à développer : économie, guerre... Il
faudra faire des choix drastiques sur l'arbre des technologies car il est
impossible de tout développer contrairement aux opus précédents. Une fois que
vous avez acheté une amélioration, elle sera disponible in game et vous pourrez
l'acquérir (par exemple une amélioration de la productivité des mines que vous
pourrez acheter de façon classique en cliquant sur une mine comme dans les
volets précédents).
Autre amélioration, les animaux qui se
baladent sur la carte ont des réactions un peu plus logique qu'auparavant et ils
s'enfuient dès qu'une de vos unités s'approche d'eux. Un mode multijoueur sera
évidemment présent et vous pourrez vous affronter jusqu'à 8 joueurs sur des
cartes spécifiquement dédiées. Au final, on peut dire que même s'il n'a rien de
révolutionnaire, Age of Empires 3 nous a fait une bonne impression et il va
falloir ronger son frein avant de pouvoir y jouer puisque ce titre ne sort qu'à
la fin de l'année 2005.
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